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N°29 • Eglise St Jean-des-Mauvrets

Campagne principale de construction : 19e
Adresse : Place de la Mairie, St Jean-des-Mauvrets 49320 Les Garennes-sur-Loire

Dénomination de l’édifice : Eglise
Titre courant : Eglise Saint Jean Baptiste

3 P 4 / 303 / 1 – Saint-Jean-des-Mauvrets – Tableau d’assemblage – plan napoléonien – 1808

Historique

Elle fut bâtie en 1859, remplaçant l’ancienne église des XIIe et XIIIe sise près du château et qui était en très mauvais état.

En 1856, afin d’accueillir le nouveau curé, Jean Pineau, il fallut choisir entre la coûteuse réparation de l’ancienne église et la construction d’un nouveau monument et de son presbytère.

Malgré l’opposition d’une partie du conseil municipal, ce fut la 2e solution qui prévalut.

Grâce à la vente de terrains communaux, à la participation de la paroisse et du châtelain M. du Rousay, la somme fut rassemblée et un terrain acheté au lieu-dit « les Places » (Voir plan cadastre)

Monsieur Duvêtre, architecte à Angers, fit les plans d’une église néo-gothique, comme on en faisait beaucoup à l’époque et Monsieur Chatelain, entrepreneur, remporta l’adjudication des travaux en 1859.

Le bâtiment en croix latine est précédé d’un clocher porche à quatre pignons. A l’intérieur, les voûtes sur croisée d’ogives, retombent sur des colonnes à chapiteaux (feuillages).

Pour orner cette église, deux statues en pierre de l’ancien monument sont posées en hauteur sur la façade extérieure : St Pierre et le Bon Pasteur.

Les anciens fonts baptismaux en calcaire (probablement du 12e) furent également conservés. On les trouve à droite de l’entrée principale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vitraux de la nef sont peu originaux, en revanche, grâce aux dons d’une généreuse famille, les trois vitraux du chœur, représentant St Pierre, Jésus Sauveur et St Louis furent commandés à un maître verrier réputé : Thierry d’Angers auquel s’associa le peintre Livache pour les couleurs.

Progressivement, différentes statues vinrent orner cette nouvelle église :

On retiendra particulièrement l’émouvante Piéta en bois de chêne au fond du chœur. Elle date probablement du 17e siècle.

Deux grandes statues blanches ornent la chapelle du transept droit : une délicate vierge à l’enfant datée de 1864 et St Sébastien, percé des flèches de son martyre (1855). Toutes deux sont de Barrême d’Ancenis, célèbre sculpteur dont on retrouve les grandes statues et les sculptures dans tout l’ouest.

L’église fut bénie le 16 juin 1862 par le délégué de Mgr Angebault, M. Pierre Pelé, en présence de neuf curés et sept vicaires des paroisses voisines. Etaient également présents Mr du Rousay, président du conseil de fabrique, les membres du conseil paroissial et une foule nombreuse.

Plus tard, les statues de St Michel et de Jeanne d’Arc vinrent orner les bas-côtés. Sorties des ateliers du sculpteur angevin Pierre Rouillard, elles furent financées par les dons de familles en remerciements du retour de leur fils de la guerre. Saint Michel est considéré comme le protecteur des soldats. La statue fut bénie par l’abbé Dolbois en 1919.

Après la séparation de l’église et de l’état en 1905 le presbytère devint bien communal. D’août 1910 à février 1911 l’évêque Mgr Rumeau ordonna l’arrêt du culte à St-Jean qui manquait d’un presbytère fonctionnel. Le conseil paroissial finit par trouver un logement correct et le 12 février 1911 l’abbé Dolbois fut nommé curé de St-Jean.

Le 14 mars 1926, une nouvelle statue fut bénie par le curé Mr Dolbois, celle de Ste Thérèse de l’enfant Jésus, offerte par les paroissiens et également sortie de l’atelier de Mr Rouillard.

Après un violent orage en 1926 le clocher fut fortement ébranlé, les bombardements de 1944 lui firent prendre une dangereuse allure penchée. Des travaux de réfection furent urgents.

Au cours de l’électrification des cloches en 1958 on constata la fragilité de la charpente les soutenant.

Au cours du 20e et 21e siècles de nombreux travaux furent entrepris pour consolider et embellir le bâtiment : en 1993, restauration des vitraux de St Pierre et St Louis dans les ateliers du maître verrier Frank Cadeau ; en 2002 création d’une rampe pour l’accès aux handicapés ; en 2008-2009 restauration de la chambre des cloches ; puis consolidation de toutes les baies à vitraux, leur entourage en tuffeau se détachant dangereusement.

A présent cette église a été choisie pour accueillir chaque semaine tous les fidèles de la paroisse Notre Dame En Aubance (Les Garennes-sur-Loire, Saint Saturnin-sur-Loire, Saint Sulpice et Blaison-Gohier) pour la messe hebdomadaire.

Fonds baptismaux