Dénomination de l’édifice : Maison de maître Titre courant : Le Bois planté
3 P 2/ 9 – Juigné-sur-Loire – C 3 – atlas cantonal – 1809 – Vue 1/1
Le vivier en 2024 – Photo CEPAJE
Ce domaine de sept hectares environ, avec clos de vignes, pâtures jardins et vivier dépendait du fief de Martigneau , lui-même dépendant du prieuré de Chalonnes.
La dime y était perçue par le curé de Juigné-sur-Loire.
En 1571, Nicolas Cailleau, prieur de Chalonnes donne la coupe du bois à James de Lommeau, prêtre à Saint Melaine. Ce bois étant mal famé (des brigands se cachant dans les sous-bois près de la route) par sentence du Lieutenant Général d’Angers le 5 mai 1634, il fut baillé à rente foncière à Pierre Maunoir à charge de faire arracher 12 quartiers les plus proches du chemin, pour 30 livres de rente (1).
Le 11 août 1727, il est acquis par Nicolas Rioto, huissier audiencier à Angers de Marguerite Maunoir pour 5 800 livres (2).
Le 25 juin 1847, Victorine Rioto, épouse de Jules Busson vend la propriété à Joseph Lemonnier (3).
Celle-ci, très délabrée est reconstruite au courant du 19e siècle, sans doute en 1873 (4).
Des extensions, à gauche, sont envisagées pour rejoindre les deux bâtiments, maison de maître et annexes.
Ce nouvel espace permet d’abriter toute la partie vinicole, pressoirs…
Joseph Lemonnier, devenu maire de Juigné-sur-Loire (1870) participe activement au passage du train et à la création d’une gare dans sa commune.
En 1950, un jardin existe encore à l’arrière du logis.
Archives Départementales 49 – H 1007
Archives Départementales 49
Archives Départementales 49 – 3 P 5 173 5
Photo CEPAJE